Dans les années 1930 trois sanatoriums sont construit au pied de la Dent de Crolles sur le plateau des Petites Roches dans la commune de Saint-Hilaire-du-Touvet : le sanatorium du Rhône, le centre médical de Rocheplane (dépendant de l’Association métallurgique et minière contre la tuberculose) et le sanatorium des étudiants de France. Situé à 1100 mètres d’altitude, la construction bénéficie du funiculaire voisin pour acheminer les matériaux. Les bâtiments sont liés dans les années 1940 par un nouveau bâtiment central. Du fait de son isolement, et de ses effectifs et patients nombreux, le site comportait de nombreux aménagements comme une salle polyvalente (cinéma, théâtre, concerts), une bibliothèque, des logements de fonctions, une chapelle, une piscine, etc. Des liens socio-culturels se créent avec le village voisin, structurant la vie des environs. Avec le recul de la tuberculose, il s’oriente vers la convalescence et la rééducation et devient centre médico-chirurgical dans les années 1970. Au début du siècle ses activités sont rattachées au CHU de Grenoble puis transféré dans l’agglomération, puisque officiellement sujet à des risques d’avalanches et chutes de blocs de roche. Le site est fermé depuis les années 2010, il est désamianté avant d’être détruit au fur et à mesure.
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